La recette du bonheur entre frère et sœur
Chers parents, chers grands-parents,
L’arrivée d’un petit frère ou d’une petite sœur dans une famille est un chamboulement.
Un nouvel enfant, c’est beaucoup de joie, d’amour et de rigolades.
Mais pas seulement…
Si l’aîné vit mal la situation, elle peut vite tourner au cauchemar.
Pour nous, c’était vraiment compliqué.
Ça fait maintenant quelque temps que j’ai plusieurs enfants.
Et je préfère vous avertir :
Je n’ai pas trouvé la formule magique
J’ai eu affaire à des bagarres, des coups, des cris, des pleurs…
Chaque enfant est différent et il n’y a pas de mots magiques qui fonctionnent à tous les coups avec eux.
Pourtant…
En discutant avec d’autres parents (dont certains avec une grande d’expérience), j’ai constaté qu’il y avait une chose qui pouvait améliorer la relation entre frère et sœur :
La justice !
Ce que je vais vous dire pourra vous paraître évident, mais c’est extrêmement important.
Lorsque ma fille est arrivée dans la famille, ma femme et moi étions aux petits soins pour elle.
C’était un rude changement pour mon fils, car nous ne concentrions plus toute notre attention sur lui.
Il semblait déjà frustré, mais en grandissant, ce fut encore pire.
Dès que sa petite sœur fut capable de jouer, elle commença à lui emprunter ses jouets. Cela l’énervait et il lui arrivait souvent de la taper.
J’ai développé une sorte de réflexe. Je prenais toujours la défense de ma fille.
Il y avait cette phrase que je prononçais à tout bout de champ :
« Tu pourrais prêter tes jouets à ta petite sœur quand même ! »
Et c’est là que je commettais une GRAVE erreur, car c’était injuste pour mon fils aîné.
Plus mon fils était frustré, plus il devenait violent et plus je cherchais à protéger ma fille.
C’était un cercle vicieux.
Dès qu’il l’approchait, j’étais prêt à le gronder si la situation dérapait.
J’ai mis du temps à comprendre.
Il faut se mettre à leur place
Imagine que l’on demande à une adulte :
« Tu pourrais me prêter ta maison ? »
Il paraît normal de ne pas prêter sa maison sur simple demande.
Pour un enfant, ses jouets, c’est comme sa maison.
C’est un monde qui lui appartient et il n’est absolument pas obligé de le partager.
Le partage est une valeur importante, mais cela ne sert à rien de forcer les choses.
Depuis que j’ai compris cela et que je l’ai mis en pratique, le comportement de mon aîné s’est amélioré.
C’est une vraie transformation.
Dès que sa petite sœur lui prend ses jouets, je la reprends (gentiment, mais avec sérieux) en lui expliquant que ce sont les jouets de son grand frère.
La petite comprend que c’est à elle de s’adapter.
De plus, lorsque l’aîné voit sa petite sœur se faire gronder, il finit par lui prêter le jouet : Affaire réglée (et là, il apprend le partage et l’empathie).
Ne faites pas d’exception
S’il y a une clé pour une fraternité paisible, c’est bien celle-ci : vous devez toujours être juste.
Vous aurez une crédibilité solide envers vos enfants ou vos petits-enfants.
C’est au petit de s’adapter au monde dans lequel il arrive. Il ne doit JAMAIS empiéter sur l’espace du plus grand.
Pas d’exception, jamais.
Je vous assure que tout ira mieux entre eux si vous vous montrez intransigeant sur ce point. 🙂
À bientôt,
Simon
PS. L’entente entre frère et sœur fait partie de l’un des nombreux sujets que je traite dans mes contes pour enfants. Si cela vous intéresse, cliquez ici.
Bonjour, merci pour tes articles et tes histoires; aurais-tu des conseils pour une fratrie jumeau-jumelle? XD
(Ils ont 5 ans et demi, et c’est de plus en plus chaud en ce moment…)
Bonjour Mapi ! Merci pour ton commentaire 🙂
Alors avec les jumeaux je n’ai aucune expérience ! Tu en sais bien plus que moi.
J’imagine que faire valoir la justice est un peu plus naturel, car il n’y a pas de privilèges pour l’enfant en rapport avec la différence d’âge.
Mais je peux comprendre, ça ne doit pas être facile !!
En tout cas, cet article est valable pour tous les enfants, même les jumeaux.
Je vous souhaite beaucoup de bonheur pour la suite.
Simon
Ces vrais,mon garçon 9 ans et ma fille 7 ans. Ma fille était envahissante et mon garçon devenait de plus en plus colérique,depuis que je travaille sur cela sa va mieux,il joue plus ensemble ,on doit enseigner au plus jeune le respect,
je vous conseille
https://livre.fnac.com/a4745579/Hanieh-Delecroix-Oh-Un-petit-frere
Merci ! Je vais regarder ça 🙂
Bonjour,
Nous sommes bien d’accord sur ce point, mais c’est bien plus compliqué quand c’est l’aîné (9 ans) qui finalement prend « toute la place » et le petit (5 ans) qui doit « trop » s’adapter, attendre, voir s’effacer… Pas simple tous les jours et le fait d’être juste n’est pas toujours suffisant car finalement on est juste pour l’un mais pas pour l’autre…
C’est vrai, à nouveau, aucune formule ne fonctionne à tous les coups. Dans les faits, c’est impossible de faire toujours tout juste. Et ça fait parfois mal au cœur pour le plus petit.
Au top tes conseil je suis dans ce cas totalement mon fils 9ans et la fille 2abs et demi et pas toujours facile .
Merci
Ce n’est rien !
Bonne continuation 🙂