Mon fils a déjà 4 ans et demi… le temps passe vite.

J’ai l’impression que c’était hier, et en même temps je commence à oublier :

• La fois où je lui ai donné son premier bain
• Nos premiers câlins, nos premiers bisous
• Le jour où il a fait ses premiers pas…

Aujourd’hui, je l’aime toujours autant. Mais il a vraiment grandi.

J’ai parfois l’impression d’avoir affaire à un petit ado d’un mètre de haut !

Ces derniers temps, mon enfant est grognon. Il s’énerve pour un rien.

Quand il tombe, il ne pleure pas. Il se fâche d’être tombé. 

Dès qu’il rate quelque chose, il devient complètement fou.

Et si j’ai le malheur de dire une phrase qui lui déplaît, j’ai toujours droit à cette rengaine :

« Toi t’es caca papa, j’veux plus te voir ! 😡 »

Comble de l’ironie, sa petite sœur adore quand son frère me compare sauvagement à un caca. 💩

Du coup, depuis plusieurs jours, ma fille répète joyeusement cette phrase à la moindre occasion et à sa façon : 

« Toi t’es tsatsa papa 😄 ».

Traduction : « Tu es un caca papa » (en langage de petite fille).

Même si c’est très mignon, ça peut aussi faire mal.

Entendre les personnes qu’on aime nous insulter, nous tourner le dos, nous détester… et cela à longueur de journée.

Eh oui, c’est aussi ça la vie de parents. C’est souvent (trop) douloureux. 

Quand je parle de mes enfants avec mes amis. Ils réagissent presque toujours comme cela :

« Moi, je ne suis pas prêt pour devenir papa (ou maman). »

En réalité, personne n’est vraiment prêt.

Quand tu deviens parent, tu fais le grand saut.

Très souvent, tu échoues.

Parfois tu fais n’importe quoi.

Et puis, avec le temps, tu t’améliores.

Je suis loin d’être un papa idéal.

Mais les parents parfaits n’existent pas.

De toute façon, nos enfants n’ont pas besoin d’un papa ou d’une maman accompli(e) en tout point.

Ils ont besoin de nous traiter de caca de temps en temps.

D’ailleurs, je suis persuadé que tes enfants te rappellent toutes les erreurs que tu fais chaque jour.

N’oublie pas que tu as le droit d’en faire… et bien souvent, ce n’est pas un drame. 😉

À bientôt

Simon